Sur le chemin de la chute de Bni Mtir.. Camping Ain Drahem
Après avoir randonné durant 3 mois, il était temps pour moi de vivre ma première expérience d’un camping en plein hiver avec mes chers amis et ma nouvelle famille 🙂 groupe Tunisia Randonnée. Nous partions au sein du centre de Camping à Elmrij, pas très loin de Beni Mtir, un endroit de rêve, de couleurs et de tranquillité. C’est un point de repère sur la carte des randonneurs, un tableau vif où vous pouvez vous promener, vous relaxer et ressourcer.
Après 2 heures et demi de route en bus nous étions déposés par le chauffeur devant l’entrée du centre. Il faut compter 20 min de trajet pour rejoindre le lieu.
Arrivés au camping, la première impression que j’avais c’est « Waaaw » un vrai paradis enfoui dans la nature.
Avant de partir à la découverte de la zone nous commencions par installer nos tentes.
Il faisait bien froid, mais le paysage était féerique malgré les nuages. Une fois les tentes étaient en place la majorité du groupe décidaient de faire une petite balade. Mais au moment où ils commençaient leur randonnée pour atteindre le petit sommet, il commençait à pleuvoir. Quant à moi, je préférais explorer un peu les alentours et prendre quelques photos.
Notre emplacement de camping était en forêt donc il faut être bien équipé pour ce genre de camping. Il faut avoir le matériel adéquat pour combattre un tel froid être bien couvert bien au chaud avec un bon polaire, un bonnet, des gants etc…
Pour mon cas, j’avais tout le matériel nécessaire. J’étais bien équipé, mais au sens contraire 😛 .
Je n’avais ni tente, ni matelas, ni sac de couchage, ni chaussure et vêtements imperméables pour un climat pluvieux. Absolument rien 😀 sauf un manteau et un repas froid pour le diner (deux baguettes, un yaourt à boire et du chocolat).
J’étais invité pour passer la nuit dans la plus belle tente du groupe celle de l’organisateur avec un matelas gonflable qu’il m’a fallu 30 min de travaux forcés pour la gonfler manuellement. Merci chef votre hospitalité 🙂
Etant donné que c’était ma première visite à Ain Drahem en hiver, voir la seule jusqu’à présent, je ne pouvais pas m’empêcher de prendre des photos par ici, par là et partout. Je chargeais mon téléphone deux fois par mon power Bank.
Nous avions passé 2 à 3 heures à préparer les repas. C’était difficile de faire le feu de camp vu que le bois était mouillé par la pluie et le charbon que nous avions apporté avec nous n’était pas de bonne qualité.
Mais grâce à la sagesse et la ruse de notre gardien du feu Khalil nous avions pu finalement nous chauffer et manger un plat chaud qui rendait le sang coulait dans nos veines.
Et comme le proverbe dit « Quand le ventre est plein, les hommes chantent. » et parce qu’on est jeune et beau on se regroupait autour du feu 🙂 . Malgré qu’il faisait bien froid et pleuvait de temps en temps notre guitariste Anis Aloui enflammait l’ambiance avec sa guitare, les autres lançaient des petits bouts de bois dans le feu pour s’occuper.
Comme d’habitude le chef du clan ne pouvait pas s’éloigner de sa chicha une seule journée 😀 😀
Comme j’étais un peu fatigué, je me réveillais le lendemain à 8 heures du matin, tout naturellement, avec la lumière du jour et sous le chant des oiseaux. Un réveil que je ne suis pas prêt d’oublier car en ouvrant la tente j’avais le droit à une vue magnifique en plein forêt et surtout cette bouffée d’air pure et frais. Un pur moment de déconnexion entre le centre-ville et le retour vers la nature, le calme et la verdure.
Est-ce que j’ai bien dormi ? Je dirais plutôt que je n’ai pas mal dormi. Je ne peux dire autrement par respect à Helmy qui me proposait un hébergement dans sa tente 5* avec un matelas orthopédique 😛 je suis très reconnaissant 🙂
Un bon petit déjeuner qui avait un goût spécial, des discussions pour certains qui partageaient leurs histoires drôles de la nuit passée, une petite partie de Chicha pour d’autres qui ne pouvaient commencer la journée sans leur bien-aimé 😀
Moi aussi j’avais besoin de ma dose de glamour. Comme je suis toujours enthousiaste d’admirer la nature et sa beauté je ne pouvais pas m’empêcher de prendre mon téléphone et d’aller découvrir des trésors cachés.
Encore plus d’images 😀
Nous avions opté pour une randonnée dans la forêt de Beni Mtir pour rejoindre les cascades du barrage. Je prenais quelques photos de notre campement avant de lever les tentes pour garder de bons souvenirs 🙂
Nous traversions la forêt. Un trajet de 8 km.
Le chemin était très boueux. Parfois je faillais laisser mes chaussures qui pesaient 4 kg de plus 😀 mais la fatigue s’effaçait à chaque prise d’une nouvelle photo. Vous n’avez aucune idée à quel point je ne voulais pas que ce circuit s’achève malgré la musculation de mes jambes 🙂 .
Nous traversions d’autres sources d’eau, dans un paysage féerique.
Voilà encore un magnifique coin de la Tunisie, calme et très peu fréquenté.
Mis à part le fait qu’il y’avait un peu trop de monde dans les cascades, Il faut dire que ce camping méritait bien 4 étoiles de mon point de vue. Un séjour inoubliable. Être en symbiose avec la nature, dans le calme fut une expérience que j’ai hâte de renouveler.
Mais avant de finir l’article je voudrais dire quelques mots à propos ce grand guerrier qui n’épargnait aucun effort pour nous servir et s’assurer que tout allait bien dès notre arrivée au centre de camping soit par l’installation des tentes, le feu de camp ou la préparation du dîner. Même si tu étais épuisé parfois furieux tu nous rencontrais toujours avec le sourire.
Un chapeau bien bas pour toi Khalil. Ça me fait un grand plaisir de sortir avec toi. BRAVO !
Et bien sûr je remercie tout le monde pour ces moments agréables. Vous étiez formidables. Je suis très heureux d’avoir fait de nouvelles relations. Je vous demande une chose.. une seule chose.. Gardons le contacte! Et à la prochaine inchallah 🙂