Repose en paix petit ange
Un mois que tu nous as quitté. Un mois que ton papa pleure ton absence ! un mois déjà sépare la dernière fois où j’ai tenu ta main et je t’ai regardée dans les yeux. Je pleure encore aujourd’hui. Même si je t’aime de tout mon cœur, je n’ai pas pu te garder près de moi. C’est avec beaucoup de peine que je t’ai vue partir sans pouvoir rien faire pour te retenir. Ton départ a laissé en mon cœur une plaie profonde, un grand vide, une présence qui demeure irremplaçable. Tu me manques tellement, sans toi ma vie n’est plus comme avant et une partie de moi a disparu. C’est difficile de se passer d’une personne aussi exceptionnelle que toi.
Un cœur en or a cessé de battre. Je n’arrive toujours pas à y croire. Des fois je me dis que c’est juste un mauvais rêve. Je résiste et je combats mon chagrin. J’ai peur de me laisser aller, de ne plus être aussi fort même si je ne suis plus le même. Il faut dire que ça fait un mois maintenant que je vivote, que je fais semblant, que je ris dehors et pleure en dedans, mais surtout que je suis perdu sans toi. Certaines journées je me réveille content car j’ai rêvé de toi… et d’autres journées je suis triste et perdu dans mes pensées…
J’aimerais que le paradis soit équipé d’un téléphone pour entendre ta voix à nouveau. J’ai pensé à toi aujourd’hui, rien de nouveau. J’ai pensé à toi hier et la journée avant aussi. Je pense à toi en silence, je mentionne souvent ton nom. Tout ce que je possède sont les souvenirs et des photos dans un téléphone.
Voilà déjà un mois que tu nous as quittés. Un mois depuis que tu fermais doucement les yeux. Comment exprimer dans mon désespoir ton absence aussi profonde que ce silence qui m’envahit tous les jours ? tu me manques beaucoup. Ce vide de ta douce personne résonne dans ma tête de tendres souvenirs que je ne peux oublier. Des soirées passées à tes côtés, des histoires que je t’ai racontées avant de dormir, de ta gentillesse, de ta générosité, de ta grande âme. Il est difficile d’accepter dans la vie cette mort qui nous enlève la personne la plus précieuse à nos yeux. Quelle injustice ! Oui, ça craint. Ça craint au-delà des mots et la souffrance la plus grande, c’est quand je me rends compte que plus jamais tu ne reviendras.
Ma vie a changé à tel point que je ne me reconnais plus à travers ça ! Je ne serai plus jamais le même, on m’a arraché sans mon consentement une partie de moi, une de mes plus belles réalisations et je n’en guérirai jamais. Seule la pensée de la fin de tes souffrances m’aide à surmonter mon deuil. De savoir que là-haut tu as trouvé la paix, la sérénité et le bonheur que tu mérites, m’aide à accepter le vide laissé par ton départ. Je me dis que la vie est ainsi faite, que ton heure était venue, qu’on t’a appelée jeune car tu étais un être bon, tu étais trop belle pour la Terre. Tu es née avec des ailes, tu étais destinée à voler et ta place est au paradis.
Ma très chère, Depuis que tu es partie, j’essaie de faire de mon mieux jour après jour et de rester fort. J’apprends à vivre différemment, en pleurant et en souriant même en pensant à toi, aux moments que nous avons passés ensemble, en chantant une de tes chansons préférées que je te chantais quand tu étais bébé. La tristesse a fait place à de beaux souvenirs. Je sais que le temps finira bel et bien par faire son œuvre. Mais je n’ai pas fait totalement la paix avec la mort, je lui en veux encore d’être venue te chercher si tôt.
Je n’ai toujours pas eu la force de faire le rangement des choses qui t’appartenaient, tes petits jouets, tes dessins, tes claquettes, ton parapluie rouge… Il m’arrive parfois de les déplacer, d’enlever un peu de poussière accumulée. Je ne me suis pas résigné non plus à jeter le carton de ton parfum préféré, même s’il est vide.
Je n’ai toujours pas trouvé les mots pour expliquer ton départ lorsqu’une vieille connaissance me demande comment tu vas. Chaque fois, je voudrais me défiler pour éviter d’avoir à raconter une fois de plus la dernière journée de ta vie.
Depuis que tu nous as quittés, j’ai compris qu’on ne tient qu’à un fil, que la maladie peut s’inviter lorsqu’on ne s’y attend pas.
Douce et belle Zeinouba, Il n’y a tout simplement pas de meilleure façon de décrire ce que tu es pour moi. Tu étais une si belle fille. Même à un si jeune âge, tu étais pleine de sagesse, de compassion, de douceur, d’intelligence et de courage. Tu es tout ce qui est bon en moi, et tu es tout ce que je veux chez une fille. Tu es la bénédiction de ma vie. Tu es la meilleure chose qui me soit jamais arrivée. Tu es tout ce que j’ai de plus cher au monde. Chaque fois que tu me souriais, mon cœur se gonflait d’amour. Ma vie était si belle et si bénie à cause de toi. Je ne peux pas oublier que j’avais une fille aussi parfaite que toi. Tu as mon cœur pour toujours. Chaque fois que je me sens effrayé, incertain, je pense à toi et je respire de vie et de résurrection. Tu représentais tellement pour moi que ces quelques mots ne suffiront pas à te dire à quel point je t’aime.
Tu sais zeinoubti, tu es une source d’inspiration, de courage et de volonté. À 2 reprises on pensait que c’était la fin mais tu t’es battue et tu en as surpris plusieurs par ta force et ta ténacité. Mais ton dernier combat était devenu trop lourd pour toi et ton petit corps n’était plus capable d’en prendre. Merci pour ces 8 merveilleuses années, pour tout l’amour que tu m’as donné, pour tout le bonheur que tu m’as apporté. Merci d’être présente dans ma vie malgré les souffrances de la séparation que tu avais dû endurer tu étais exceptionnelle, toujours souriante. Tu avais une force incroyable et un courage exemplaire pour passer à travers cette épreuve. Tu étais une fille remplie d’affection et toi et moi, on avait créé un lien. Ce lien fort que nous partageons ne sera jamais rompu.
Ce soir, je vais tenter de m’endormir en abrillant ma conscience de mes regrets et de mes remords de ne pas assez avoir profité de ta présence, de ne pas avoir assez pris de temps avec toi, de ne pas avoir pu te dire ce qu’il y avait à dire.
Demain, je continuerai mon petit bout de chemin, en pensant à toi très souvent, en observant ton visage sur la photo que j’ai mise sur le coin de mon bureau.
Cette nuit, peut être aurai-je la chance de te voir en rêve et de pouvoir te parler. Je te dirai à quel point tu me manques et tu me diras de ne pas m’en faire, qu’on se reverra un jour.
Tu resteras toujours ma petite zeinouba. J’attendrai avec impatience le jour où tu me prendras par la main et tu me chuchoteras à l’oreille : « Viens papa je t’attendais, prends ma main je ne te laisserai pas. »
Bon voyage sur le pont de l’arc-en-ciel. Moi aussi je t’aime mon ange, ma belle, ma bien aimée.
Merci de m’avoir montré à quel point ma famille et mes amis m’aiment.
Merci de m’avoir montré le pouvoir de l’amour de Dieu.
Merci d’être présente dans ma vie.
Merci d’être si merveilleuse.
R.I.P. Zeineb 2014-2022
Papa Ghassen